Catégorie : Non classé

HOMOPHOBIE-LFP-PANAMBOYZ-440-POST

Le foot pro contre l’homophobie !

Par | Non classé | Aucun commentaire

HOMOS OU HÉTÉROS, ON PORTE TOUS LE MÊME MAILLOT, saison 2 !

Dans le cadre de la journée mondiale contre l’homophobie du 17 mai, et pour la quatrième saison consécutive, la Ligue de Football Professionnel et les 40 clubs de Ligue 1 Uber Eats et de Ligue 2 BKT se mobilisent pour lutter contre l’homophobie sur tous les terrains. Nous sommes fiers d’accompagner la LFP dans son combat, qui est aussi le nôtre.

Ce jeudi 12 mai, à 10h, la LFP a donné le coup d’envoi d’une campagne de mobilisation contre l’homophobie dans le football par le lancement d’un film inédit. En association avec nous, les Panamboyz & Girlz United mais aussi SOS Homophobie, avec le soutien de l’UNFP et la participation de Paul Bernardoni (AS Saint-Etienne), Yannick Cahuzac (RC Lens), Adil Rami (ESTAC), Christophe Galtier (OGC Nice), Amaury Delerue (arbitre F1), Benoît Cheyrou et Julien Brun de Prime Video, et Olivier Rouyer, premier joueur professionnel à avoir fait son coming-out à l’issue de sa carrière, le film, qui sera diffusé partout, aborde le thème du coming-out dans le football professionnel français

Pour la 2eme année consécutive, le foot pro se mobilise donc pour prendre position, via un clip, contre l’homophobie : mais c’est la 1ere fois que plusieurs joueurs y participent activement, avec un message fort : « nous soutiendrons ceux qui décideront de faire leur coming out »

Notre association est fière d’être à l’origine de ce clip et de cette opération, fruit de notre collaboration avec la Ligue de football professionnel, Foot Ensemble et SOS Homophobie. Ce clip s’inscrit dans une série d’initiatives inédites que nous menons avec la LFP depuis notre création, avec les lacets (2014, 2016) puis les brassards arc-en-ciel (2019) et les maillots arc en ciel (2021, 2022). Le combat est encore long, mais nous avançons ! Le bilan de l’opération mené en 2021 avait été exceptionnel.

Le clip est diffusé sur les plateformes digitales de la Ligue et des clubs.

Création : Agence Rosbeef! x Production : Raise Up

L’engagement des joueurs ayant participé au tournage n’est pas le fruit du hasard.

Paul Bernardoni (footballeur professionnel) : « C’est une vérité, dans le football il est très difficile d’affirmer son homosexualité, comme c’est aussi le cas dans la société. Je soutiens ces messages de sensibilisation, et il faut même aller plus loin dans notre volonté de changement en donnant vraiment confiance à ceux qui ont besoin qu’on les accepte tels qu’ils sont. S’ils n’osent pas, c’est parce qu’ils sentent quelque part que leur environnement de vie n’est pas prêt à l’accepter. C’est ça qui me touche le plus ! Vivre pleinement en étant soi-même, ça transforme une existence. Si, en tant que footballeur, je peux amplifier ce message pour qu’il touche un maximum de personnes, j’en serais très fier !»

Adil Rami (footballeur professionnel) : « Il y a trop peu d’exemples de footballeurs qui ont osé sauter le pas. Ça manque pour le monde du football, mais aussi pour tous ces jeunes qui vivent des cas de conscience difficiles. On a un rôle à jouer pour eux, pour faire grandir notre société y compris sur ce plan-là. »

Yannick Cahuzac (footballeur professionnel) : « Je pense que la question n’est pas de se dire comment on réagirait si un pote de vestiaire révélait son homosexualité, mais surtout comment on peut faire en sorte de lui permettre de le faire ? Pour les plus anciens comme moi, il est plus évident de s’affirmer, mais je me mets à la place des plus jeunes et je sais que ce n’est pas simple pour eux. Vous avez beaucoup de choses à prouver aux autres et à vous-mêmes, vous pouvez vite vous retrouvez bloqués par des barrières qui n’ont pas lieu d’être. On doit aider à les lever, à les faire disparaître même, dans le foot comme dans la société toute entière. »

Dans la continuité de ce film, la lutte contre l’homophobie sera également matérialisée sur tous les terrains de la 37ème journée de Ligue 1 Uber Eats et de la 38ème journée de Ligue 2 BKT.

Capture d’écran 2021-06-18 à 18.03.59

Pour la deuxième saison consécutive, les clubs ont été invités à floquer les maillots de leurs joueurs de numéros colorés en arc-en-ciel, reprenant le drapeau arc-en-ciel, symbole de paix, de diversité et surtout symbole par excellence du mouvement LGBT.

Pendant le protocole de match, joueurs et arbitres se réuniront autour d’une affiche « Homos ou Hétéros, on porte tous le même maillot ». Les arbitres et délégués de match afficheront leur soutien en portant un brassard arc-en-ciel, également proposés aux entraîneurs et aux journalistes TV.

À l’issue des matchs, ces maillots exceptionnels seront mis aux enchères au profit des associations Foot Ensemble, PanamBoyz & Girlz United et SOS Homophobie. Dès le mardi 17 mai à 17h, les maillots de Ligue 1 Uber Eats seront en vente sur la plateforme MatchWornShirt, tandis que les maillots de Ligue 2 BKT seront en vente sur la plateforme BiddingSport, et cela jusqu’au dimanche 29 mai à 16h.


Cette action nationale complète des initiatives menées tout au long de la saison.

De nombreux outils pédagogiques ont été développés par Foot Ensemble et mis à disposition des clubs professionnels : le documentaire « Footballeur et homo : au cœur du tabou », des guides de sensibilisation, à destination des joueurs, éducateurs/référents et des entraîneurs ou encore un Serious Game « Un Gay dans mon équipe », jeu immersif visant à analyser le comportement de vos joueurs/joueuses face à certaines situations.

Dans le cadre du programme d’ouverture civique et culturelle « Open Football Club » du Fondaction du Football, 14 centres de formation ont été sensibilisés à la lutte contre l’homophobie par des intervenants de SOS Homophobie, de Foot Ensemble, ou d’autres autres associations de lutte contre les discriminations. Quatre autres centres de formation ont également organisé des sessions de sensibilisation par leurs propres moyens.

Cette saison pour la première fois, en association avec Foot Ensemble, deux ateliers ont été menées également en direction des supporters.

Par ailleurs, en association avec l’UNECATEF, FOOT ENSEMBLE a mené une enquête inédite sur la perception de l’homosexualité et de l’homophobie auprès des entraîneurs des clubs professionnels. Au total, 78 entraîneurs travaillant auprès des groupes professionnels et dans les centres de formation ont répondu à un questionnaire.

Les premiers résultats montrent que l’homosexualité est très largement acceptée (90% de réponse favorable) du côté des entraîneurs. 78% d’entre eux pensent que la révélation d’un coming-out ne posera pas de problème dans le vestiaire et 50% d’entre eux conseilleraient à un joueur homosexuel de faire son coming-out. Ces résultats encourageants s’accompagnent aussi d’un besoin de formation. Dans ce domaine, 85% des entraîneurs interrogés sont demandeurs de davantage de formation ou de sensibilisation en matière de lutte contre l’homophobie dans le football.

IMG_8785

carton rouge

Non, le problème, ce n’est pas l’interruption des matches, mais l’homophobie !

Par | Non classé | Aucun commentaire

Contrairement à ce que nous explique aujourd’hui le président de la FFF dans Ouest France, le problème ce n’est pas qu’il y a trop d’interruption de match !

Le problème, c’est qu’il y a trop de haine, trop d’homophobie, trop de racisme, trop de sexisme dans les stades.

Le problème, c’est que la FFF n’a jamais rien fait pour essayer de prendre à bras le corps la question des discriminations en général et de l’homophobie en particulier : d’ailleurs, si la FFF le faisait vraiment, comme son président l’affirme, pourquoi les clubs professionnels feraient appel aux associations de lutte contre l’homophobie pour venir parler d’homophobie dans leur centre de formation ? C’est bien parce que la FFF n’a pas fait son travail en amont auprès des plus jeunes.

Le problème, ce n’est pas que ses chants soient proférés par quelques-uns mais qu’ils soient généralement repris en chœur par tout le stade et, surtout, qu’ils  soient entendus par tous les spectateurs, qu’ils soient au stade ou devant leur télévision. Autrement dit que ces chants arrivent aux oreilles de plusieurs millions de personne chaque week-end ! Quel message envoyons-nous à notre jeunesse qui va aux stade, aux jeunes homosexuels qui découvrent leur différence, aux footballeurs professionnels homosexuels contraints de s’inventer des doubles vies et de demeurer cachés ?

Parallèlement, il faut rappeler à Monsieur Le Graët que les mots ont un sens : oser parler de prise d’otages pour des interruptions de matches de quelques minutes seulement, c’est totalement indécent. Les victimes de l’Hyper Cacher ou du Bataclan apprécieront. Si l’interruption d’un match n’a jamais tué personne, l’homophobie, elle, tue, et tous les jours. Faut-il rappeler une fois de plus que le taux de suicide chez les jeunes homosexuels est six fois supérieur au reste de la population ? Faut-il encore souligner que ces banderoles et ces chants participent à un climat d’homophobie ordinaire qui mène à une homophobie plus violente, plus virulente ? Faut-il encore préciser que si des insultes homophobes fusent dans les cours de récréation, c’est aussi parce que les enfants entendent ces mêmes mots à la télé, au stade ?

Non, M. le Graët, ce n’est pas parce qu’il y a de l’homophobie ailleurs qu’il ne faut pas faire le ménage chez soi ! Ce combat contre l’homophobie et la haine en général est courageusement menée depuis des années par des associations qui font un travail de fond. Se faire traiter de personnes qui vont faire « les beaux sur les plateaux de télévision » est juste une injure à tous nos bénévoles.

L’entretien du président de la FFF laisse à penser que la FFF donne un permis de haïr, de discriminer aux supporters. Ses propos sont irresponsables. Ce qu’il propose, ce n’est ni plus ni moins que ce que la FFF a toujours fait : rien ! Continuons de faire semblant de ne pas lire les banderoles, de ne pas entendre les chants, et mettons tout ça sous le tapis. Et non, le problème ne se réglera pas tout seul, comme par enchantement : heureusement qu’il y a des associations qui travaillent activement à trouver une solution, à proposer un dialogue aux supporters, avec le soutien réel de la LFP.

Oui, le football est effectivement un fantastique vecteur d’intégration : encore faut-il que le message qu’il porte soit positif et inclusif. Dans le cas de ces banderoles et de ces chants, il ne l’est absolument pas. On aurait apprécié que le président de la FFF réalise que les discriminations sont un vrai problème et qu’il ne peut plus être traité à la légère en faisant semblant de rien voir, de ne rien entendre et, surtout, de ne rien faire.

Communiqué des PanamBoyz & Girlz United

P7110356

Reprise des entraînements le 10 septembre

Par | Non classé | Aucun commentaire

Le premier entraînement de la saison 2019/2020 se déroulera le mardi 10 septembre, dès 20h. Soyez les bienvenu-e-s !

L’entraînement est ouvert à toutes et à tous aIMG_9565u mois de septembre pour permettre à ceux et à celles qui le souhaitent de découvrir notre club, avec un maximum de deux séances découverte par personne, sous réserve de nous avoir contacté en amont ! Au-delà de ces deux séances découverte, l’inscription au club est obligatoire, avec ou non licence pour la compétition.

Il n’y a pas de critère de niveau sportif pour la sélection des licencié-e-s mais nous demandons aux adhérent-e-s un sérieux, un engagement tout au long de l’année et d’adhérer à l’éthique du club.

Notre entraînement hebdomadaire du mardi soir se déroule stade Louis Lumière, Paris 20e, sur la piste d’athlétisme (pour le physique) dès 20h30 puis sur deux terrains distincts (un pour les Girlz et l’autre pour les Boyz) dès 21h pour la partie foot.

Pour rappel, chez les garçons, nous sommes inscrits en championnat FLA (Football Loisir Amateur) avec une équipe à 11 qui évolue le vendredi soir et une équipe à 7 qui joue le jeudi soir (championnat + coupe, d’octobre à juin). Plus d’infos : ici.

Chez les filles, les PanamGirlz disputent le critérium FFSE, avec deux équipes, en foot à 7.

Les tarifs 2019 / 2020 restent inchangés

Tarif pour la saison compétition : 165 euros (125 euros si vous êtes chômeu-r-se ou étudiant-e), payable en trois fois, licence (indispensable pour la compétition) et assurance comprises.

Tarif pour saison hors compétition : 105 euros (85 euros si vous êtes chômeu-r-se ou étudiant-e), payable en trois fois.

Comme l’an dernier, l’inscription se fait exclusivement en ligne, cliquez ci dessous ! Formulaire actif du 1er au 30 septembre uniquement ! Attention, notamment chez les Girlz, les places sont excessivement limitées. Un choix sera effectué par l’encadrement si nécessaire : inscription en ligne ne vaut pas inscription définitive. Elle doit être validée par le Bureau.

Infos pratiques

Lieu de l’entraînement : stade Louis Lumière, rue Louis Lumière à Paris 20e – métro porte de Bagnolet (ligne 3), porte de Montreuil (ligne 9) ou tramway station Marie de Miribel (T3b).

Une question ? N’hésitez pas à nous contacter au 07 66 08 95 36 (pour les garçons) ou par mail panamboyzfc@gmail.com (pour les filles et les gars).

A votre inscription, nous vous donnerons une paire de lacets arc-en-ciel, à porter obligatoirement lors des entraînements et des matches officiels. Nous distribuerons également à toutes celles et tous ceux qui prendront une licence un maillot, un short et des chaussettes aux couleurs du club.

Vous aussi, rejoignez le club de toutes les différences pour dire OUI à la diversité !

Capture d’écran 2019-05-04 à 10.21.40

Homophobie dans le sport : notre intervention sur France Info

Par | Non classé | Aucun commentaire

Confronté aux agressions et aux insultes homophobes, le monde du sport peine à briser le tabou. Mais des acteurs se mobilisent pour que la cause avance. A l’occasion de la sortie d’un numéro spécial de L’Equipe magazine, nous étions les invités de la matinale de France Info.

Insultes virales ou dans les stades, agressions, moqueries… L’homophobie a marqué, mois après mois, l’actualité sportive cette saison. Mais alors que faire pour mettre fin à ce fléau, qui détruit des vies ? Découvrez nos propositions dans cette vidéo. Notre président était l’invité de France Info, canal 27.

INSTA

Instagram nous voilà !

Par | Non classé | Aucun commentaire

Après Facebook, Twitter et Youtube, notre club enrichit sa palette « réseau social » en débarquant sur Instagram ! Utiliser Instagram c’est l’occasion pour nous de montrer qui nous sommes, ce que vous faisons au quotidien pour lutter contre l’homophobie, le sexisme, les préjugés…. bref l’intolérance et  toucher ainsi le public le plus large possible, pour sensibiliser encore de nouvelles personnes, différemment des autres réseaux sociaux. Vous trouverez sur notre page des stories, des vidéos et des photos, pour certaines exclusives à Instagram.

Pour vous abonner, c’est ici : https://www.instagram.com/panamboyzandgirlz/

Et pour nous retrouver, un réflexe : #panamboyzandgirlz